C'est le moment de prendre de la hauteur !
De nouvelles missions sont alors assignées aux OGA afin de justifier de la poursuite de leur activité :
	Pendant ce temps, la révolution numérique
	change la donne dans le domaine de la
	comptabilité. À l'aube d'une nouvelle ère
	comptable, des plateformes internet, dont
	Vite Ma Compta est l'un des précurseurs,
	voient le jour. Grâce à l'intelligence artificielle, elles permettent de fournir avec
	rigueur et traçabilité des fichiers sécurisés
	à l'administration.
	De son côté, le fisc s'est doté d'algorithmes
	qui permettent de tracker les errements
	du contribuable. Par ailleurs, de nouveaux
	textes autorisent les vérificateurs de l'administration à investiguer depuis leur bureau
	et à demander des explications ou pièces
	directement aux contribuables, sans avoir
	à transiter par un tiers.
	Cette nouvelle donne conforte le questionnement de la Cour des comptes : les OGA
	profitent-ils d'une rente de situation ou ont-ils
	«encore» une utilité pour la collectivité ?
La loi du 10 août 2018 (loi Essoc) marque un changement d'état d'esprit de l'administration : simplification, dialogue et... droit à l'erreur ! Elle informe, répond, explique, accepte les erreurs mais réprime sévèrement les fraudeurs. L'administration facilite désormais la vie des acteurs économiques au lieu d'en être un antagoniste. Dès lors, comment accepter qu'un contribuable voit son bénéfice imposable être rehaussé de 25% sous prétexte qu'il ne serait pas adhérent à un OGA ? On se demande comment au pays d'Astérix, les indépendants ont pu, pendant toutes ces années, accepter une telle situation.
Le projet de loi de finances pour 2021 prévoit la suppression progressive de la majoration des 25% :
On comprend que cette nouvelle mesure de simplification drastique va vous impacter directement selon que vous établissiez votre comptabilité avec un cabinet comptable non conventionné, avec un OGA, avec un cabinet comptable conventionné ou par vous-même. Examinons ces situations.
	Votre comptable établit votre 2035, la transmet à l'OGA qui procède à la révision de
	vos comptes (ECCV et EPS), puis
	l'ensemble est télétransmis
	au fisc. Vous recevez alors
	un dossier de prévention
	des risques. Sans incitation fiscale, il est vraisemblable que vous ne
	solliciterez plus l'OGA.
	Votre comptable, qui a
	déjà fait une révision
	détaillée de vos comptes,
	les télétransmettra directement à l'administrations fiscale.
	On comprend la simplification apportée par la nouvelle mesure.
Vous êtes adhérent à un OGA sans cabinet comptable. Pourrez-vous profiter de son assistance dans le futur ? Aura-t-il le droit de vous aider dans votre comptabilité ? Serat-il-même en mesure de survivre ? Que va devenir votre dossier ? (voir ci-dessous)
Si vous êtes satisfait d'avoir confié à un cabinet comptable conventionné le soin de réviser vos comptes et d'établir la 2035 alors, quand le monopole fiscal des 25% sera fini, vous n'aurez aucune démarche à effectuer pour continuer la mission.
Pour profiter de la nouvelle législation, vous n'aurez rien à faire en 2023. En attendant, pourquoi ne pas éviter la majoration fiscale en adhérant dès à présent à un cabinet comptable conventionné ?
		Certains OGA sont en liquidation, comme l'Agapi ou l'AAPL d'Ile-de-France. Nous avons
		reçu des appels d'adhérents désespérés qui courraient après leurs dossiers pour
		répondre à une demande de l'administration ou obtenir des éléments nécessaires
		en cas de vente : personne au téléphone, personne dans les locaux...
		Si n'avez pas de comptable, durant ces années de transition, par précaution vous
		pourriez :
		
En abrogeant la majoration fiscale des 25%, la loi supprime une «sanction» qui n'a plus de raison d'être. Ce qui risque, en cascade, de précipiter la chute des OGA. Leur personnel trouvera de nouvelles missions auprès des cabinets comptables toujours débordés, mais vous, adhérents d'un organisme qui peut disparaître, avez-vous pris toutes les dispositions pour ne pas en subir les conséquences ?